« Abus choquants contre les Papous autochtones​​ » : Meurtres d’enfants, disparitions, torture et déplacements massifs

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« Lors de plusieurs incidents, les agents de l’église ont été empêchés par les forces de sécurité de se rendre dans les villages où les personnes déplacées cherchent refuge. »

Le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme (HCDH) vient de révéler ses « sérieuses inquiétudes quant à la détérioration de la situation des droits de l’homme dans les provinces indonésiennes de Papouasie et de Papouasie occidentale​​ ». Des experts dénoncent « des abus choquants contre les Papous autochtones, notamment des meurtres d’enfants, des disparitions, des tortures et des déplacements massifs de personnes ».

Entre les mois d’avril et de novembre 2021, au moins 5 000 Papous indigènes auraient été contraints au déplacement par des forces de sécurité.

« Certaines personnes déplacées vivent dans des abris temporaires ou restent chez des proches. Des milliers de villageois déplacés ont fui vers les forêts où ils sont exposés au climat rigoureux des hautes terres sans accès à la nourriture, aux soins de santé et aux établissements d’enseignement. »

Les experts poursuivent en indiquant que l’aide humanitaire est entravée par les autorités.

« Une malnutrition sévère a été signalée dans certaines régions où l’accès à des services alimentaires et de santé adéquats et opportuns est insuffisant. Lors de plusieurs incidents, les agents de l’église ont été empêchés par les forces de sécurité de se rendre dans les villages où les personnes déplacées cherchent refuge. »

Le HCDH appelle à un accès humanitaire sans restriction ainsi qu’à la recherche de solutions durables.

M.C.


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